[ éco-consommation ] Tourisme et environnement côté campus à La Rochelle

"Pesticides : on peut faire autrement !" : lancement d'un nouveau programme pour Écho-Mer, une des actualités à suivre sur le nouveau site internet de l'association. Sup de Co La Rochelle organise mercredi 29 et jeudi 30 mars ses premières journées consacrées à la découverte des métiers de l'environnement et de l'éco-tourisme. Pour cinq étudiants de l'école de commerce rochelaise, concilier leur formation en management des produits touristiques avec le développement durable est déjà une réalité. Tous membres de l'association "Sentiers de l'enfance", ils ont décidé de faire leur stage au bout du monde, dans le respect de l'environnement et au service des populations locales.

photo : ubacto - Tourisme durable pour 5 étudiants de Sup de Co La Rochelle

Écho-Mer : actions, environnement et éco-citoyenneté, tout est en ligne !
Actualité, actions, éco-citoyenneté : Écho-Mer qui avait besoin d'un nouvel outil de gestion pour publier ses informations facilement. L'association a travaillé avec AFW qui a notamment conçu et développé la structure de ubacto.com pour opérer une refonte intégrale de son site internet. Objectif : simplicité, efficacité et priorité aux contenus. L'accessibilité a aussi été retenue comme critère déterminant en particulier en direction des internautes mal et non-voyants. Éco-Mer relance sa charte de l'éco-marin et engage un nouveau programme "Pesticides, on peut faire autrement". À suivre en ligne dès maintenant !
Écho-Mer sur le web

Métiers de l'environnement et de l'éco-tourisme à Sup de Co, mercredi 29 et jeudi 30 mars
Avec déjà deux Masters spécialisés dans la gestion environnementale Sup de Co La Rochelle s'engage concrètement dans le développement durable. Autour d'ateliers et de rencontres animées par des experts et des professionnels, ces premières journées ont pour objectif de faire découvrir la diversité des métiers de l'environnement. Le 3e cycle en management des produits touristiques s'associe aussi à la manifestation sous l'angle de l'éco-tourisme.

"Éco-tourisme, les défis du développement durable" mercredi 29 à 18h30 et "L'évolution du marché de l'énergie en France" jeudi à 9h15 : ces conférences proposées dans le grand amphi abordent deux thèmes de plus en plus d'actualité.
Mercredi 29 et jeudi 30 mars au sein du Groupe Sup de Co La Rochelle. Contact : 05 46 51 77 00 - 05 46 51 77 24
En savoir plus sur le web et télécharger le programme complet

Sup de Co : cinq étudiants en Master engagés dans le tourisme durable !
Sup de Co La Rochelle organise cette semaine ses premières journées sur les métiers de l'environnement et l'éco-tourisme. Pour cinq étudiants de la promotion 2006 du Master de management des produits touristiques, le développement durable fait déjà partie intégrante de leur projet professionnel. Tous membres de l'association "Sentiers pour l'enfance", ils recherchent actuellement des partenaires et sponsors pour financer leurs stages de fin d'année à vocation environnementale et sociétale.

L'histoire débute avec l'engagement de Guillaume qui a rejoint La Rochelle après une formation aux métiers de la montagne à Gap. Entre les deux, un stage de quatre mois au Népal avec une association qui y vend des voyages et reverse ses bénéfices à un orphelinat. À Sup de Co, il milite pour un tourisme responsable et solidaire. Pour Guillaume, il s'agit de préserver la nature ainsi que l'équilibre des cultures locales tout en garantissant aux populations une juste distribution des richesses générées par l'industrie touristique. Des étudiants et même des enseignants ont rejoint l'association qu'il a créé "Sentiers pour l'enfance" . Un de ses objectifs est d'aider les enfants du bout du monde, sur le terrain et de sensibiliser ceux d'ici aux enjeux du développement durable.

Prochainement, Guillaume partira en Kirghizie aux confins de l'Asie centrale. Il rejoindra une association qui travaille avec les habitants d'une dizaine de campements de yourtes, l'habitat traditionnel du pays. Dans le cadre de son stage, il a proposé de développer les offres touristiques. À plus long terme, il aimerait les promouvoir et les vendre en France.

Dorothée va partir au Costa Rica, un pays qui mise sur l'éco-tourisme, un axe de développement plus qualitatif que quantitatif. Au pied d'un volcan, elle travaillera avec un promoteur sur un projet d'éco-lodge au cœur de la forêt.

Delphine, originaire de Saint-Malo ira défendre comme chargée de développement les valeurs du Québec traditionnel dans un ranch des Appalaches. Loin du folklore à l'anglo-saxonne, elle partagera cette aventure avec l'Office du tourisme de nature, une structure qui consacre ses petits moyens à la défense d'un Québec authentique.

Sabine retrouvera un T.O - Tour Opérateur - français indépendant installé depuis plus de dix ans en Mongolie. Objectif : créer de nouveaux circuits autour de la vie en yourte et de treks à cheval, à pied ou en V.T.T. Elle intégrera aussi la dimension humanitaire qui s'inscrit au coeur de la démarche de ce professionnel. Elle va notamment répertorier les besoins des hôpitaux et des écoles de cette région pauvre. Et distribuera en même temps le matériel avec lequel chaque étudiant va partir.

Fadhi prend la direction du Mexique, un pays qu'il connaît déjà. Avec Pronatura, dans l'état de Vera Cruz, il va s'intéresser aux produits touristiques communautaires, créés par et pour les communautés afin qu'elles préservent leur intégrité tout en créant des activités. Il s'occupera notamment de formation pour transmettre les "clés" nécessaires au développement d'un tourisme international ainsi les bases de l'anglais commercial. À termes, il espère que ce stage permettra d'envisager la création d'un poste basé en France pour promouvoir l'action de Pronatura. D'une façon générale, toutes les structures de ce type sont très peu représentées en Europe.

Pour trouver leurs destinations, l'envoi de mails directement aux associations dont l'action les motivaient a été très efficace. Le réseau des consulats a aussi permis de trouver des contacts. Par contre, les petites structures qui vont les accueillir n'ont pas les moyens de financer les voyages et les frais de vie de ces stagiaires engagés. Les cinq étudiants souhaitent aussi distribuer sur place du matériel pour les écoles et si c'est possible participer au financement de projets locaux. Aujourd'hui, la petite équipe recherche très activement des partenaires publics et privés pour financer son aventure solidaire. Expositions, rencontres avec mes enfants de la région, débats : à leur retour, les étudiants s'engagent à restituer leurs riches expériences.
En savoir, adhérer, financer : le site web des "Sentiers pour l'enfance !

Réagir : contacter N.M ubacto - Publié le : 28-Mar-2006