Spiral', partenaire ubacto [ côté campus ]
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Liberté, responsabilité, autonomie : La "L.R.U" en questions
Le 24 octobre dernier, Michel Pouyllau, président de l'Université de La Rochelle et Frédéric Cadet, recteur de l'Académie de Poitiers et chancelier des universités ont donné à l'Institut de Gestion de La Rochelle leur conférence de rentrée.
Nous avons retenu au fil de la présentation des statistiques et des orientations quelques chiffres. L'État présente un tableau optimiste de ses engagements avec un budget de l'enseignement supérieur et de la recherche en augmentation de 7,8% en 2008, soit 1,8 milliard d'euros ; 1 Md€ pour l'Université et 800 M€ pour la recherche.
En détaillant la ventilation de cette nouvelle manne, on note la montée en puissance de la recherche sur projets à hauteur de 190 M€ supplémentaires pour l'agence nationale de la recherche réintégrée au budget et l'agence Oséo Innovation. Et d'autre part, un gros effort pour la dynamisation de la recherche privée à laquelle revient une grosse enveloppe de 443 millions d'euros, très majoritairement via le levier fiscal du C.I.R, crédit impôt recherche.

L'ensemble des deux dispositions atteint donc un peu plus d'un tiers de l'augmentation budgétaire pour 2008. Par ailleurs 381 M€ sont budgétés pour accompagner l'autonomie des universités. 100 M€ iront directement au pouvoir d'achat des étudiants boursiers les moins favorisés ; et 19 M€ pour améliorer la situation des jeunes chercheurs... Si le renforcement des partenariats entre les entreprises et les universités est de notre point de vue une bonne chose, ces quelques chiffres permettent de comprendre les interrogations qui contribuent aux mobilisations actuelles. Les représentants des syndicats d'enseignants présents ; tout comme ceux des étudiants sont d'ailleurs restés très réservés aussi bien sur le niveau de l'engagement de l'État au bénéfice des Universités pour 2008 que sur les modalités et surtout les moyens qui seront mis en oeuvre dans le cadre de la réforme universitaire.

Par ailleurs, au-delà du nécessaire accompagnement à l'insertion professionnelle et des questions d'employabilités, il serait intéressant de poser par exemple la question des doubles cursus. Archéologie et commerce international ; biologie moléculaire et philosophie... Une façon aussi de préserver, comme le fond d'ailleurs les universités américaines très attachées aux "liberal arts", les fondements et les valeurs sur lesquelles nos universités se sont forgées depuis le Moyen-Âge pour transmettre les savoirs aux hommes libres.

L'université de La Rochelle, candidate à l'autonomie : une question de survie ?
Lors de la conférence de rentrée, le Président Pouyllau a par ailleurs annoncé que la candidature de l'Université de La Rochelle avait été retenue par le Ministère pour faire partie des trente premières universités qui seront auditées avant la fin de l'été 2008 par l'Inspection Générale de l'Administration de l'Education Nationale et de la Recherche en vue de leur accession à l'autonomie.

Concernant donc la "L.R.U", la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, dite également "loi Pécresse", l'Université rochelaise a donc décidé d'adopter une position offensive. En partant dans le premier train des universités "volontaires" pour cette mutation, elle fait sûrement le pari d'être "mieux servie" que celles qui seront, de toute façon, contraintes à l'autonomie "à minima" dans cinq ans. Pour le président Pouyllau, si on considère cette loi comme un désengagement de l'État, il ne faut pas y aller. Par contre, et c'est le postulat posé par le Conseil d'administration de l'Université de La Rochelle, cette loi peut aussi être abordée comme étant une chance à saisir.

Préférant donc négocier au plus tôt et parmi les premières, la très jeune et petite université rochelaise compte sûrement bénéficier des marges de manoeuvre, en particulier en termes de budget plutôt que de se retrouver dans les derniers wagons à racler les fonds de tiroirs. L'enjeu pour l'U.L.R est de rester une "vraie" université. Dans le cadre de la réforme L.M.D pour "Licence, Maîtrise, Doctorat" , il est vital pour l'Université de La Rochelle de préserver le "D" celui des doctorats et doctorants et donc de préserver les moyens nécessaires pour péréniser des unités de recherche fondamentale. Le risque, souvent évoqué dans le cadre de l'opposition à la L.R.U est que les petits pôles universitaires comme La Rochelle deviennent des "lycées supérieurs" spécialisés dans les licences professionnelles.

Parallèlement, l'université est en cours de négociation avec l'État de son contrat 2008-2011. Bien entendu, ce sont deux dossiers tout à fait distincts. Par contre, rien n'empêche de penser que la position de La Rochelle est stratégique. En s'engageant dans le premier bataillon qui va monter au front de la mutation vers l'autonomie, elle démontre sa volonté de se développer. Ce qui pourra peut-être lui donner de bons arguments pour défendre son contrat et négocier ses dotations. Autour du buffet qui a réuni certains participants à l'issue de la conférence, personne n'a commenté notre point de vue, tout en prenant grand soin de rappeler qu'il n'y a aucun lien entre le L.R.U et le contrat quadriennal... Vraiment ? Sauf si l'on estime que ce contrat établi entre l'État et l'Université doit lui donner les moyens de mener son projet. Et que, si celui-ci est déjà rédigé, il s'inscrira dans la démarche vers l'autonomie pour laquelle La Rochelle est volontaire.
Vous souhaitez échanger l'avenir de l'université ? N'hésitez pas à nous retrouver aux mardis ubcato live, tous les mardis de 19h à 21h au Masqhôtel ou cliquer sur un des liens contactez ubacto.

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13e soirée des étudiants des métiers de Charente-Maritime
La Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Charente-Maritime a réuni mercredi 21 novembre 2007 au complexe Vegas de Saintes les étudiants du département, leurs professeurs, leurs familles, leurs maîtres d'apprentissage, les élus et partenaires pour une soirée de remise des diplômes festive et conviviale. Les jeunes diplômés ont interprété les interludes musicaux et dansants qui ont rythmé la première partie de soirée suivie d'un apéritif cocktail préparé par les enseignants et les élèves des Campus des métiers de La Rochelle et de Saint-Jean d'Angély. Puis, à partir de 21h45, les jeunes diplômés et leurs invités se sont retrouvés, entre jeunes à la discothèque du Vegas.
Temps fort pour les étudiants des campus, cette fête annuelle reflète le dynamisme et la diversité de l'enseignement professionnel et le dynamisme de l'artisanat, "première entreprise de France".
Archive ubacto : la 10e soirée des étudiants des métiers à La Rochelle en 2004