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La Rochelle - Charente-Maritime

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Photo  de ©  archive ubacto juin 2008 - Jean-Michel Pérez, directeur de l'Astrolabe [ vie publique ] La Rochelle : l'Astrolabe au bord de la liquidation judiciaire, c'est pas ma faute dit Jean-Michel Perez...

L'association l'Astrolabe qui gère l'espace socio-culturel du quartier de Mireuil à La Rochelle est menacée de liquidation judiciaire. Pétition, apéro de soutien le 7 février 2013 : depuis quelques jours, sa direction orchestre un chantage sous la forme d'un appel au sauvetage doublé par une mise en accusation de la Ville de La Rochelle. Dans ce contexte, des éclairages s'imposent. Le scénario qui se joue aujourd'hui ressemble fort à celui du "pompier pyromane" qui crie au feu après avoir allumé l'incendie et attisé les braises ! Nous vous proposons d'une part une approche comptable et des chiffres-clés. D'autre part, le point de vue de la rédaction ubacto.com sur ce dossier, histoire de rappeler à Jean-Michel Perez que c'est lui qui dirige l'Astrolabe, pas la Ville ! Chacun, chacune pourra alors décider, ou non, de se laisser manipuler. Bien entendu, la mobilisation est nécessaire, mais pas pour sauver l'Astrolabe de ses dérives ! L'essentiel est de sauvegarder dans le quartier de la Rochelle Mireuil : un lieu, des activités culturelles, artistiques, sociales et le tissu associatif qui pourrait subir un effet boomerang pervers. Il s'agira aussi de préserver au maximum l'emploi des salariés et des intervenants. Concernant D.E.F.I, dispositif emploi, formation, insertion de Mireuil qui fait partie des activités de l'Astrolabe mais dont la situation est saine, la recherche d'une solution pour trouver une autre structure porteuse est en cours et devrait très rapidement aboutir.

© archive ubacto juin 2008 - Jean-Michel Pérez, directeur de l'Astrolabe

Sommaire


Vous pouvez accéder directement aux éléments du dossier en cliquant sur chaque lien.
  1. Le contexte
    Directeur, Jean-Michel Perez - Partenariats, une approche particulière - Budgets rêvés - Échelle de responsabilités

  2. Chiffres-clés
    Ville de La Rochelle : subventions - Rue des étoiles : premier dérapage - Caravansérail : gouffre et avance remboursable - Acte 1 : procédure de sauvegarde - Acte 2 : La Rochelle confirme son soutien - Acte 3 : cession de créance, vers la liquidation

  3. L'addition est salée !

  4. Un appel sous forme de chantage ?

  5. L'impact sur le quartier de Mireuil
    Effet boomerang sur le tissu associatif - urgence dispositif emploi


Jean-Michel Perez, directeur de l'Astrolabe : contexte et personnalité


Jean-Michel Pérez à qui a été confiée la direction de l'Astrolabe en 2006 semble oublier que c'est un poste à responsabilité. Son refus de les assumer caractérise, selon nous, la situation de déni dans laquelle il s'est enfoncé, entraînant l'Astrolabe dans l'impasse.

Jean-Michel Perez n'est pas un mauvais bougre...


En 2006, parmi d'autres candidats, moins charismatiques, aux projets moins ambitieux, Jean-Michel Perez est choisi pour prendre la direction de l'Astrolabe. Sa mission, redynamiser l'association qui fonctionne gentillement mais qui a besoin d'un projet d'envergure, fédérateur pour le quartier.
Il sait séduire, faire rêver, mobiliser, embarquer les autres dans ses projets. Un peu "magicien", il fait oublier que certains sont de "grandes illusions". Il est sûrement sincère dans son désir de bien faire et quand, sur le terrain, il rayonne de bonheur de voir les habitants de Mireuil participer aux ateliers comme aux fêtes. Une autre facette, moins séduisante fait apparaître une personnalité dont le besoin de reconnaissance se traduit par une tendance à vouloir s'approprier, voir s'attribuer toutes les initiatives, à garder la main sur tout à tout prix.

Une approche particulière des "partenariats"


Partenaires ? Ils sont nombreux à avoir eu la désagréable impression de passer au second plan, relégués à une citation dans un communiqué alors qu'ils étaient à l'origine d'un projet ou d'une initiative. Pour Caravansérail, l'Astrolabe a porté tous les flux financiers de ses "partenaires", finalement pour la plupart réduits au rang de "prestataires" et-ou de fournisseurs. Rappelons que des intervenants ont contribué à "monter" le village et que certains ont "loué" leur emplacement.
Jean-Michel Pérez a aussi, semble-t-il, des difficultés à entretenir des relations de travail harmonieuses quand il est face à de fortes personnalités.

L'exemple des Anges Rebelles : concernant les événements collaboratifs mis en avant par l'Astrolabe, rappelons qu'ils se sont inscrits, à Mireuil, dans le droit-fil du travail initié par "Les Anges Rebelles". Ce collectif a mené des projets artistiques impliquant les habitants du quartier dans le cadre du P.R.U, "Plan de Renouvellement Urbain". Peu de temps après l'arrivée de Jean-Michel Perez à la direction de l'Astrolabe, les Anges Rebelles se sont re-localisés dans les quartiers Ouest de Laleu - La Pallice. Aucun accord de partenariat ou même de cohabitation n'avait été trouvé, Jean-Michel Perez souhaitant "absorber" ou "intégrer" les Anges Rebelles au sein de l'Astrolabe. Ceci aurait induit un lien de subordination et une perte d'indépendance artistique et financière, inacceptables pour Sigrid Gloanec et ses "Anges Rebelles".

Le cas de L'Arbre à Nomades" : les relations ont été houleuses entre Jean-Michel Perez qui avait sollicité sa compagnie pour le projet Caravansérial et Bruno Eckert qui revendique la paternité du projet initial. Congédié par l'Astrolabe deux mois avant avant le premier événement prévu en juin 2011, Bruno Eckert est depuis en conflit avec l'association pour faire valoir ses droits. On notera que son nom ainsi que celui de sa compagnie ont disparu de tous les documents de communication de Caravansérail. Par ailleurs, ce clash aurait mis en péril la compagnie d'Angoulême. Selon Bruno Eckert, par un effet de cascade, cette éviction a conduit au déconventionnement de la compagnie par des Affaires culturelles. Et celle-ci a un arrêt de ses subventions. Avec comme résultat, une liquidation en début d'année 2013 !
Par ailleurs, Jean Michel Perez avait assigné l'Arbre à Nomades pour préjudice d'une prestation payée par l'Astrolabe et qui n'a pas été réalisée. Cette assignation a été radiée par le juge d'Instance, semble-t-il, faute d'éléments présentés par le demandeur, toujours selon Bruno Eckert. Pour d'autres, simplement en raison de la liquidation de son association.

"Déni de réalité" : entre des budgets rêvés et le "mirage" de l'Espace Benard Giraudeau


Depuis son arrivée, Jean-Michel Perez est, selon nous, dans le déni. Lors de rares échanges que nous avons eu avec lui, il nous laissé entendre qu'il attendait beaucoup de l'ouverture de l'Espace Bernard Giraudeau qu'il présentait comme "sa salle". Nous avions compris qu'il pensait voir son budget très largement augmenter pour y réaliser une programmation culturelle. Tel que nous l'avions perçu, pour lui, l'Astrolabe, avec cet outil, deviendrait la stucture-porteuse d'un nouvel espace de diffusion se situant dans le paysage culturel rochelais entre La Coursive et La Sirène qui allait ouvrir ses portes. Pourtant, l'Espace Bernard Giraudeau a toujours été présenté pour ce qu'il est : la nouvelle salle des fêtes de La Rochelle Mireuil, et non pas la nouvelle salle de l'Astrolabe, même si elle accueille des rendez-vous artistiques et culturels.

Échelle des responsabilités


Les collectivités : on ne peut pas laisser dire qu'elles n'ont rien fait ou qu'elles ont laissé faire. Elles mettent en place et c'est le cas de La Rochelle des "cellules de veille" qui suivent les associations dont elles sont les principales sources de financements. Concernant l'Astrolabe, il manquait souvent des éléments parmi ceux transmis ou bien la situation était habillement présentée. Si l'on doit reprocher quelque chose à la Ville de La Rochelle, c'est peut-être de ne pas avoir pris des dispositions pour exiger un "inventaire" plus complet. En même temps, une association est une entité indépendante et, à moins de pouvoir démontrer qu'il y a des fautes graves, il est impossible de faire une "descente" dans ses locaux pour fouiller les tiroirs en quête de factures oubliées. Rappelons que l'Astrolabe a aussi un commissaire aux comptes qui, au même titre que les administrateurs, la Ville, les partenaires, soit n'a pas pris toutes les précautions qui s'imposaient, soit s'est fait mener en bateau.

Association et responsabilité : le représentant légal d'une association est son président et plus largement son Conseil d'administration. Dans le cas de l'Astrolabe et de son directeur salarié, il pourra être recherché les niveaux de responsabilité. Est-ce que le Conseil d'administration a bien exercé le rôle de contrôle qui lui incombe. Est-ce que le directeur salarié a confisqué le pouvoir des dirigeants élus, par exemple parce qu'il a caché des informations essentielles, les empêchant d'exercer ce pouvoir ?

Chiffres-clés : subventions, premier dérapage et impasse financière


Le soutien de la Ville de La Rochelle : 450 000 € !


La Ville de La Rochelle accorde à l'Astrolabe une subvention annuelle 450 000 euros. Depuis l'arrivée de Jean-Michel Pérez, pour accompagner le nouveau projet de l'association, cette dotation a d'ailleurs été revue à la hausse, de façon significative, puisqu'elle a déjà presque été multipliée par 2 !

Rue des étoiles : premier dérapage


Le projet, fédérateur, avait donné lieu à quelques soirées mémorables dans une ambiance foraine entre arts de la rue, cirque et fête populaire. Par contre, le budget prévisionnel avait explosé avec une dépassement de 150 000€.
Si le "trou" de la "Rue des étoiles" a permis à Jean-Michel Perez de marquer les esprits et son territoire, de séduire, il a aussi fait fondre tous les fonds propres de l'Astrolabe. L'association disposait à l'époque d'une marge de manoeuvre, autour de 150 000 euros, correspondant à environ trois mois de salaires et charges comme le veut une gestion dite de "bon père de famille".

Caravansérail : gouffre et avance remboursable


Cette première alerte aurait dû inciter la direction ainsi que le bureau de l'association à la plus grande prudence. Mais l'association s'est laissée entraînée dans un monde rêvé où la multiplication des subventions seraient aussi miraculeuse que celle des pains bibliques. Résultat, Caravansérail avec un budget initial de 200 000 € qui aurait doublé, sous réserve de confirmation, a conduit l'Astrolabe droit dans le mur !
Avance remboursable : la Ville avait déjà accordé à l'Astrolabe en 2012, pour l'aider à faire face à ses problèmes de trésorerie, une avance remboursable de 30 000 euros. Celle-ci avait permis également de déclencher un prêt de 60 000 € via l'IPCA, l'antenne régionale de France Active, un réseau de financement solidaire qui soutient notamment les entreprises sociales et solidaires.

Acte 1 : La procédure de sauvegarde, début janvier 2013


L'Astrolabe a sollicité l'ouverture de cette procédure auprès du Tribunal de grande d'instance qui l'avait acceptée le 9 janvier 2013 au vu des éléments présentés. En même temps, dès le début d'année, le chiffre de 500 000 euros de passif circulait déjà. Concrètement, et cela avait d'ailleurs été recommandé à l'Astrolabe, il aurait fallu déposer le bilan. Par cet acte, une entité juridique, entreprise ou association déclare qu'elle est en situation cessation de paiements car ses actifs disponibles sont insuffisants pour faire face à son passif exigible. Elle ne peut plus payer ses "factures" en cours : salaires, charges, créanciers, remboursement d'emprunt... Le dépôt de bilan ouvre, en général, une période d'observation au cours de laquelle la situation est analysée afin de voir s'il est possible d'envisager un redressement ou bien s'il faut procéder à la liquidation. Pour les salariés : le dépôt de bilan permet de les protéger via l'AGS, un fonds de garanti des salaires. Alors que ce n'est pas le cas dans le cadre d'une procédure de sauvegarde.

Acte 2 : la Ville de La Rochelle confirme son soutien


Face à la situation de l'Astrolabe en début d'année, nous avions demandé à Maxime Bono, maire de La Rochelle, la position de la Ville lors d'un point presse le 21 janvier 2013. Il avait répondu qu'en attendant de voir comment la situation allait évoluer, la Ville verserait sa subvention par 12e, c'est-à-dire tous les mois. L'objectif prioritaire étant de préserver les emplois ainsi que les activités dans le quartier de Mireuil.

Acte 3 : de la cession de créance vers la liquidation


La Ville de La Rochelle a été mise devant le fait accompli, la direction et le Conseil d'administration de l'Astrolabe ayant omis de l'informer. L'Astrolabe a cédé à la banque la somme que lui verse habituellement la ville de La Rochelle en début d'année, un peu plus de 200 000 €, soit environ la moitié de sa subvention annuelle. Elle a "vendu" cette créance sous la forme d'un "dailly escompte" à la banque qui a crédité le compte de l'Astrolabe du montant minoré des frais.
La banque était fondée à la croire puisque c'était l'usage depuis des années. L'organisme bancaire devient donc propriétaire de la créance. Elle avertit le créancier, ici la Ville de La Rochelle qui, à réception de la notification, ne peut plus payer qu'à la banque. C'est ainsi que les 57 000 euros mis en paiement au bénéfice de l'Astrolabe ont été directement versés à la banque fin janvier 2013 alors que la somme devait permettre de payer les salaires et les charges du mois.

On prend une calculette ? L'addition est salée !


Pour les non-initiés, on évalue la situation financière d'une entreprise à la fois sur son bilan qui tient compte du passif exigible à court et long terme, soit plus ou moins de 12 mois et des actifs ainsi que de la santé de sa trésorerie.
- Un passif estimé pour 2012 selon les derniers "pointages" à 483 000 euros
- Une avance remboursable de 30 000 euros accordée en 2012
- 57 000 € de la subvention 2013 de la Ville de La Rochelle ont servi à rembourser la banque au détriment des salaires de janvier 2013
- 140 000 € environ restent à rembourser à la banque sur le "Dailly"...
- La trésorerie est, début 2013, toujours à sec malgré près de 200 000 € de Dailly
- Le budget prévisionnel 2013 de 850 000 € pour les activités culturelles est annoncé par la direction en retrait de 100 000 € sur celui de 2012...
- On sait déjà qu'une partie des frais engagés pour Caravansérail ne figureront pas au bilan 2012. En effet, dans le cadre de ce qu'on appelle les "productions immobilisées", leurs montants sont amortis sur plusieurs exercices. Le projet Caranvansérial concerne la période 2011 - 2013. La conception du projet, la construction et l'installation du village par exemple ont déjà été réalisés. Cette imputation comptable est légitime. Ce qui l'est moins, c'est que l'amortissement aurait été prévu jusqu'en 2014 alors que le projet se termine en 2013.

Verdict le 13 février 2013 : l'administrateur judiciaire, au vu de l'ampleur du passif constaté dès la fin du mois de janvier 2013 a demandé une mise en liquidation judiciaire, le tribunal de grande instance se prononcera le 13 février. En attendant la direction de l'Astrolabe lance un appel au sauvetage. Basé sur de bonnes intentions, il a pourtant des allures de chantage.

Du déni au chantage : une spirale infernale


Aujourd'hui, l'équipe de l'Astrolabe accuse la Ville de la laisser tomber et lui demande de lui accorder une nouvelle avance remboursable de 150 000 € pour payer le solde de la dette la plus urgente, près de 140 000€, née du "Dailly" qui est un concours bancaire à très court terme.
Si la Ville acceptait cet "ultimatum" aux allures de chantage, cela reviendrait à payer au mois de janvier 2013 près de 200 000 euros ! Elle devrait ensuite verser le solde de sa subvention de 450 000 €, soit 393 000 € sachant qu'il faut à la structure plus de 50 000 € par mois pour couvrir les salaires et charges courantes, semble-t-il hors projets artistiques.
De façon caricaturale, on pourrait résumer la triste histoire de la dérive financière de l'Astrolabe en proposant l'hypothèse suivante...
- Jean-Michel Pérez attend beaucoup de l'ouverture de l'Espace Bernard Giraudeau
- Il espère que son budget va exploser avec sûrement en tête, une subvention de la Ville de La Rochelle augmentée à hauteur de 800 000€ à million d'euros afin de pouvoir développer, en plus de ses missions, une vraie programmation culturelle.
- Il occulte le fait qu'il a rêvé cette situation qui ne sera jamais une réalité et n'a jamais fait partie de la mission qui lui avait été confiée.
- Il met alors l'Astrolabe en danger, sûrement sans s'en rendre compte, en sous-évaluant ses projets pour qu'ils "entrent" dans les budgets dont il dispose.
- Résultat, au mois de janvier 2013, si on additionne la subvention de la Ville de La Rochelle de 450 000 euros et un déficit "à la louche" de 500 000 euros, on arrive au budget dont il avait rêvé.
- Si la collectivité acceptait, avec des partenaires, d'assainir aujourd'hui ce déficit, cela reviendrait à cautionner la surenchère budgétaire et à accepter que l'Astrolabe a effectivement besoin d'au moins 800 000€ pour accomplir ses missions. Sinon, pourquoi accepter de payer le passif...
- La morale de cette histoire imaginaire serait que, même si ses intentions n'étaient pas mauvaises, en mettant en danger l'Astrolabe par excès de confiance ou par imprudence, Jean-Michel Pérez, dans son monde magique aurait transformé son rêve en réalité...

L'impact sur le quartier de Mireuil


Au-delà des chiffres, pour certains habitants de Mireuil, la direction de l'Astrolabe peine à ancrer réellement son projet dans le quartier. Les cours fonctionnent bien mais les grands projets ne seraient pas aussi fédérateurs qu'espéré à l'exception des grands temps forts, le temps de journées inaugurales. La vie du village "Caravansérial" en particulier est en dessous des attentes. Le recadrage, inévitable quel que soit le scénario, des activités gérées aujourd'hui par l'Astrolabe permettra peut-être aux habitants de retrouver leur place dans le projet de leur quartier.

Effet boomerang sur le tissu associatif


De nombreux acteurs locaux, créanciers de l'association, sont aujourd'hui fragilisés par la situation de l'Astrolabe qui doit par exemple 25 000 € à la Régie de quartier "Diagonales" de Mireuil. Combien d'associations exactement ne seront pas payées ? Pour les petites structures, même un petit impayé peut mettre en péril leur survie !

D.E.F.I : sauvegarder en urgence le dispositif en faveur de l'emploi


D.E.F.I : le dispositif emploi, formation, insertion installé au coeur du quartier de Mireuil, à la Passerelle, même si ses flux financiers passent par l'Astrolabe dispose de sa propre comptabilité analytique. Cette activité est saine. Des solutions sont actuellement recherchées pour que "DEFI" soit portée par une autre structure à Mireuil afin de préserver les emplois et son action. Les autres partenaires, Conseil général et Communauté d'Agglomération notamment qui finance les activités de DEFI n'ont pas encore versé leurs participations de 2013.

Dossier et rédaction : Nathalie Métayer - ubacto.com


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